Le Président Leynywy Mesala succède à Amou Doumalai
Cérémonie de passation de pouvoir au Palais Suprême Présidentiel
Pour la première fois depuis plus d'une décennie au pouvoir, le président Doumalai a annoncé plus tôt cette année sa volonté de ne pas se représenter aux élections présidentielles de cette année, fort de cette annonce, nous avons pu suivre une véritable guerre civile au sein de la Ligue du Peuple, le parti de la majorité, entre pro Constantin, Constantin réformateur, ultra droite, droite radicale et centriste.
De cette guerre électorale, ce fut Leynywy Mesala qui ressortit vainqueur en remportant à une large majorité les suffrages des électeurs, large plébiscite qui lui permit de remporter l'élection présidentielle a 70% des voix face au candidat de la Ligue Populaire, qui avait cette année envoyé au front un candidat plutôt médiocre et bien loin de réunir l'opinion derrière lui.
Candidat se plaçant comme un Constantin traditionnel et plutôt pour une volonté interventionniste face à la recolonisation du continent, Mesala a bien placé la barre lors de son discours de serment au parlement ou il n'a fait que répéter que le Dacko n'aurait de repos que quand les colonialistes seraient partis pour de bon d'Idylénie.
Plaçant notamment son mandat sous les prochains auspices d'un réarmement du pays et de modernisation économique après le mandat quasi souverain et léthargique de Doumalai.
Seul l'avenir dira si le mandat du cabinet Mesala sera désastreux ou salutaire pour le Dacko, le Président du Conseil des ministres Henry Eyebe c'est dit ravi de travailler en collaboration avec le nouveau président suite au renouvellement de ses fonctions par celui-ci.
Serment du nouveau Président Mesala