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[Lysennie] La Presse Lysennienne

Puissance de Image l'Union Phoécienne
Monarchie parlementaire unitaire
Roi : Charles Ier
Première Ministre : Philomène Beauséjour

(typé franco-québecois)

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Royaume de Lysennie
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Agence de presse lysennienne et généraliste, dont le siège est à Lyséa.

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Baptiste aka Claddagher
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mer. 20 juil. 2022 19:51

20 juillet 203
La comtesse Philomène Beauséjour aux portes de l’Hôtel de Chavigny

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A l’issue de longues discussions, la nouvelle coalition menée par le Parti Travailliste aux côtés du Rassemblement Solidaire et Ecologiste et de l’Alliance Libérale semble être tombée d’accord sur la personne qui serait la plus à même de mener cette alliance aux responsabilités. Figure marquante lysennienne, diplomate chevronnée et ancienne Chancelière de la Communauté Internationale des Nations Souveraines, le nom de Philomène Beauséjour s’est imposé auprès des cadres des trois partis, qui peinaient jusque là à trouver un ou une leader charismatique capable de les rassembler et de succéder au Premier Ministre Jean Desrochers.

Après dix-huit années de domination libérale, les travaillistes ont créé la surprise il y a deux ans à l’occasion des élections législatives de l’an 201 en remportant 202 sièges à la Chambre des Députés. Malheureusement pour eux, les 97 sièges obtenus par leur allié, le Rassemblement Solidaire et Ecologiste, étaient insuffisants pour obtenir la majorité absolue, fixée à 312 sièges. De son côté, l’Alliance Libérale et ses 139 sièges parvinrent à constituer une coalition minoritaire avec le Parti du Roi et La Nouvelle Droite, soutenue par le Parti de la Liberté au prix de plusieurs concessions programmatiques qui firent grincer des dents l’aile gauche de l’Alliance Libérale. L’ère Pelletier était bel et bien révolue et laissait place à une nouvelle, bien plus fragile, sous la direction de Jean Desrochers. Ce dernier, bien décidé à se maintenir aux responsabilités coûte que coûte d’après des témoignages de ses proches, estimait lors de son entrée à l’Hôtel de Chavigny qu’une telle coalition était “nécessaire pour sauvegarder l’héritage du Premier Ministre Pelletier” et poursuivre les “réformes courageuses et vitales pour le pays”, notamment dans le domaine économique. Pour ce faire, il comptait sur les députés du Parti du Roi, de La Nouvelle Droite et du Parti de la Liberté - soit 324 députés - pour les faire passer.

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Composition de la Chambre des Députés, à l’issue des élections législatives de 201. En rouge, les 97 députés du Rassemblement Solidaire et Ecologiste ; en rose, les 202 députés du Parti Travailliste ; en jaune, les 139 députés de l’Alliance Libérale ; en violet, les 48 députés du Parti du Roi ; en bleu clair, les 102 députés de La Nouvelle Droite ; et en bleu foncé, les 35 députés du Parti de la Liberté.

Parmi les concessions faites à La Nouvelle Droite et au Parti de la Liberté figurent l’encadrement de la procréation médicalement assistée (PMA), l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) ou encore le maintien du statu quo sur la question du mariage. Des engagements qui firent beaucoup de mécontents dans les rangs de l’Alliance Libérale, qui avait fait campagne il y a deux ans pour faire l’exact opposé de cette politique. Jean Desrochers tenta alors vainement d'apaiser les grondements internes au sein de son propre parti en faisant valoir qu’il mettrait dans un premier temps l’accent sur les réformes économiques qui faisaient davantage l’unanimité et qu’il reporterait les questions qui fâchent à plus tard.

Seulement, ce que le Premier Ministre Desrochers n’avait pas prévu, c’est la gronde sociale qui a éclaté le mois dernier lorsqu’il a soumis à la Chambre des Députés un projet de loi visant à mettre en place un impôt par tête en remplacement des impôts locaux existants. Le but selon le Premier Ministre lui-même était de “rendre lisible pour les lysenniens les montants prélevés par les autorités locales” mais fut vivement perçu par une majorité de la population comme une véritable discrimination fiscale. Le Parti Travailliste et le Rassemblement Solidaire et Ecologiste montèrent au créneau et annoncèrent qu’ils refuseraient de voter un tel texte, une “injustice fiscale historique”. Au sein même de l’Alliance Libérale, le projet de loi fit débat. En début de mois, plusieurs membres du gouvernement ont même demandé au Premier Ministre de renoncer à cette mesure, en vain. Ce dernier se montre inflexible, ravivant les tensions initiales lors de la constitution de la coalition gouvernementale avec les partis de droite.

La gronde politique est d’autant plus difficile pour le Premier Ministre qu’elle est également populaire puisque de nombreuses manifestations éclatent dans le pays depuis un mois, et prennent de plus en plus d’ampleur. Face à cela ainsi qu’à l’entêtement de Jean Desrochers, nombreux sont les députés libéraux à réclamer sa démission. Lundi dernier, le départ fracassant du Ministre du Travail marqua un tournant dans cette crise politique d’autant qu’il fut le premier d’une longue série. Depuis, les démissions en cascade s'enchaînent dans le gouvernement de Jean Desrochers avec le départ du Sieur-Chancelier du Trésor, du Ministre de l'Économie, du Ministre de la Solidarité ou encore du Ministre du Commerce. Confronté à une mutinerie au sein de son gouvernement et de l’Alliance Libérale, le Premier Ministre, qui s'accrochait jusqu'ici au pouvoir, a fini vendredi par quitter la tête du parti, renonçant ainsi à la primature.

Depuis ce weekend, les cadres de l’Alliance Libérale mènent donc des discussions avec les autres formations politiques, notamment avec celles de gauche pour construire une nouvelle coalition gouvernementale et une nouvelle feuille de route. En parallèle, la question était de savoir qui allait faire son entrée à l’Hôtel de Chavigny. Les libéraux, ne disposant que de 139 sièges à la Chambre des Députés, ne pouvaient guère s’imposer face au Parti Travailliste, fort de ses 202 députés. Mais les cadres de celui-ci ne parvenant pas lors des discussions à proposer une personnalité faisant l’unanimité tant chez les membres du Rassemblement Solidaire et Ecologiste que chez ceux de l’Alliance Libérale, le Chef du Parti Travailliste, Georges Larivière, eut l’idée de faire appel à l’une de ses membres éminemment respectée et appréciée en la personne de Philomène Beauséjour, ancienne Chancelière de la Communauté Internationale, haute-fonctionnaire et diplomate très en vue, qui a récemment été faite comtesse de Port-Malo par le Roi pour ses services.

Contacté par La Presse Lysennienne, la principale intéressée, qui a confirmé avoir été approchée par les négociateurs de la nouvelle coalition, a tenu à réagir à cette information :
“J'ai passé ma vie à me dévouer au Roi et au peuple lysennien au mieux de mes capacités, et j'estime qu'à mon âge, il n'est plus question pour moi de m'imposer dans la vie publique. Mais au vu des divisions et des tensions qui font rage dans notre pays, rester sans réagir en voyant cette nation que j'ai servi se déchirer me brise le cœur. Si le Parlement estime que je peux encore servir mon pays et m'appelle de nouveau au service du peuple lysennien, je me tiendrais prête.”
Encore chargé de mener un gouvernement d’affaires courantes par le Roi, il apparaît néanmoins certain que Jean Desrochers devra bientôt être succédé par un leader choisi par cette nouvelle coalition, très marquée à gauche. Si Philomène Beauséjour accède à l’Hôtel de Chavigny, elle serait la deuxième femme à occuper le poste de Première Ministre depuis Simone Rousseau.

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